L'amour courtois, thème médiéval par excellence, est un amour entre nobles selon les règles de la chevalerie. Il donne aux femmes sous cette forme d'amour idéalisé une image de vénération pour leur beauté et leur amour et les hommes sont honorés pour leur courage et leur bravoure.
La tradition de l'amour courtois :
Dans la tradition de l'amour courtois, il y a quatre idées principales.
Autant dire que ce "fol'amor" n'a rien de charnelle, est n'aurait été au final qu'un jeu entre deux personnes. Le sentiment de l'amant est censé s'amplifier, son désir grandir et rester pourtant en partie inassouvi. Il s’adresse souvent à une femme inaccessible, lointaine ou d’un niveau social différent de celui du chevalier. Elle peut feindre l'indifférence. On nommait ce tourment, à la fois plaisant et douloureux.
Les règles de l'amour courtois
Sous le vernis…
"De ma mort, vous aurez une telle douleur, ajoutée à votre grande langueur, que jamais vous ne pourrez plus guérir», gémit Iseut, séparée de son Tristan... Mais finalement, l'amour, pas vraiment courtois, ce n'est que le contournement de l'adultère. En fait, le christianisme est venu donner un tour de vis supplémentaire au lourd couvercle qu'avaient posé les derniers Romains sur le couple marié. Et la chair devint péché...
Derrière la tradition de cet amour courtois, se cache une vérité bien plus crue. La femme n'est en rien vénérée. C’est un jeu masculin, éducatif, où les jeunes hommes, pas encore mariés tentent de maîtriser leurs pulsions et leurs sentiments, comme ils apprennent à maîtriser leur corps dans un tournoi (Cf. article dans la gazette de Dimanche dernier). De fait cela n’exclut pas qu’ils laissent libre cours à leur libido avec des femmes de rang inférieur.
De plus, la femme est une proie ; celle qui est la cible de l’amour courtois des jeunes est souvent l’épouse du suzerain, qui la donne en enjeu. Les jeunes cherchent à séduire la dame pour mieux plaire à leur seigneur, mais aussi pour mieux se différencier du peuple vulgaire, et des bourgeois, qui peuvent les concurrencer financièrement, mais pas culturellement.
Le mythe de l'amour courtois passe une fois de plus au crible des fais historiques et scientifiques. Laissons encore rêver les demoiselles de ces temps révolus en sachant que déjà les pulsions commandaient là ou argent et pouvoir sévissaient.
La tradition de l'amour courtois :
Dans la tradition de l'amour courtois, il y a quatre idées principales.
- L'amoureux est malade d'amour, donc il pense tout le temps à son amante et il ne dort pas. Il vit pour elle.
- Ensuite, l'amour entre les deux personnes est toujours secret.
- La troisième idée est que l'amour vrai n'existe pas dans le mariage qui est une alliance économique et politique.
- Enfin, la femme est vénérée.
Autant dire que ce "fol'amor" n'a rien de charnelle, est n'aurait été au final qu'un jeu entre deux personnes. Le sentiment de l'amant est censé s'amplifier, son désir grandir et rester pourtant en partie inassouvi. Il s’adresse souvent à une femme inaccessible, lointaine ou d’un niveau social différent de celui du chevalier. Elle peut feindre l'indifférence. On nommait ce tourment, à la fois plaisant et douloureux.
Les règles de l'amour courtois
- Le mariage ne doit pas empêcher d'aimer
- Qui n'est pas jaloux ne peut aimer
- On ne peut accorder son coeur à deux femmes à la fois
- L'amour augmente ou diminue, il se renouvelle sans cesse
- L'amant ne peut rien obtenir sans l'accord de sa dame
- L'homme ne peut aimer qu'après la puberté
- A la mort de son amant(e), un délai de deux ans est nécessaire avant de s'adonner à un nouvel amour
- Personne ne doit être privé de l'être aimé sans la meilleure des raisons
- On ne peut aimer sans y être incité par l'amour
- Amoureux n'est pas avare
- L'amant doit aimer une femme de condition supérieure à la sienne
- Le parfait amant ne désire d'autres étreintes que celles de son amante
- L'amour doit rester secret s'il veut durer
- La conquête amoureuse doit être difficile : c'est ce qui donne son prix à l'amour
- Le parfait amant pâlit en présence de sa dame
- Quand un amant aperçoit l'objet de son amour, son coeur tressaille
- Un nouvel amour chasse l'ancien
- Seule la vertu rend digne d'être aimé
- Lorsque l'amour diminue, puis disparaît, il est rare qu'il reprenne vigueur
- L'amoureux vît dans la crainte
- La jalousie fait croitre l'amour
- Lorsqu'un amant soupçonne son amante, la jalousie et la passion augmentent
- Tourmenté par l'amour, l'amant dort peu et mange moins
- L'amant doit agir en pensant à sa dame
- Le parfait amant n'aime que ce qu'il pense plaire à sa dame
- L'amant ne saurait rien refuser à celle que son coeur a élue
- L'amant n'est jamais rassasié des plaisirs que lui apporte sa dame
- Le plus petit soupçon incite l'amant à soupçonner le pire chez sa bien-aimée
- Amour ne rime pas avec luxure
- Le véritable amant est obsédé sans relâche par l'image de celle qu'il aime
- Rien n'empêche une femme d'être aimé par deux hommes et un homme d'être aimé par deux femmes
Sous le vernis…
"De ma mort, vous aurez une telle douleur, ajoutée à votre grande langueur, que jamais vous ne pourrez plus guérir», gémit Iseut, séparée de son Tristan... Mais finalement, l'amour, pas vraiment courtois, ce n'est que le contournement de l'adultère. En fait, le christianisme est venu donner un tour de vis supplémentaire au lourd couvercle qu'avaient posé les derniers Romains sur le couple marié. Et la chair devint péché...
Derrière la tradition de cet amour courtois, se cache une vérité bien plus crue. La femme n'est en rien vénérée. C’est un jeu masculin, éducatif, où les jeunes hommes, pas encore mariés tentent de maîtriser leurs pulsions et leurs sentiments, comme ils apprennent à maîtriser leur corps dans un tournoi (Cf. article dans la gazette de Dimanche dernier). De fait cela n’exclut pas qu’ils laissent libre cours à leur libido avec des femmes de rang inférieur.
De plus, la femme est une proie ; celle qui est la cible de l’amour courtois des jeunes est souvent l’épouse du suzerain, qui la donne en enjeu. Les jeunes cherchent à séduire la dame pour mieux plaire à leur seigneur, mais aussi pour mieux se différencier du peuple vulgaire, et des bourgeois, qui peuvent les concurrencer financièrement, mais pas culturellement.
Le mythe de l'amour courtois passe une fois de plus au crible des fais historiques et scientifiques. Laissons encore rêver les demoiselles de ces temps révolus en sachant que déjà les pulsions commandaient là ou argent et pouvoir sévissaient.